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Des prix pour la recherche biomédicale sur l'arc lémanique


Trois prix scientifiques seront attribués par la Fondation Leenaards, dont deux pour des recherches menées en partenariat avec l'EPFL. L'une traite de la résistance aux antibiotiques, et l'autre veut mieux comprendre le lien entre marqueurs génétiques et maladies cardiovasculaires.


La Fondation Leenaards décernera le 23 mars trois prix scientifiques à des groupes de recherche de l’arc lémanique, pour un montant total de plus de 1,5 million de francs. Le premier groupe de recherche traite de la problématique de la résistance aux antibiotiques en misant sur une nouvelle stratégie d’antibiothérapie incluant le sucre. Le deuxième envisage la stimulation du cervelet pour contrer les symptômes, tels que l’apathie, dont souffrent les patients atteints de schizophrénie. Le troisième ambitionne de mieux comprendre le lien de causalité entre marqueurs génétiques et maladies cardiovasculaires. L'EPFL est impliquée dans deux de ces trois recherches.


Combattre les infections postopératoires en urologie


L’équipe de recherche est menée par le Dr Sylvain Meylan (CHUV), en collaboration avec le Prof. John McKinney (EPFL) et le Prof. Beat Roth (CHUV). «En utilisant l’attrait d’un sucre particulier, le mannitol, nous cherchons à combattre les colonies de bactéries réfractaires aux antibiotiques à la suite d’un acte chirurgical dans le domaine de l’urologie », explique Sylvain Meylan, chef de clinique au Service des maladies infectieuses du CHUV, qui pilote l’équipe de recherche lauréate. En effet, jusqu’à 40 % des personnes à qui l’on place des sondes internes peuvent développer des infections urinaires sévères.


Cette équipe translationnelle, composée des professeurs Beat Roth, chef du Service d’urologie du CHUV, et John McKinney, responsable du laboratoire de microbiologie et de microtechnique de l’EPFL, cherche la meilleure manière de leurrer les bactéries en leur administrant du mannitol afin de les « réveiller » et de les rendre ainsi plus susceptibles aux antibiotiques. « Nous espérons que ce nouveau moyen de lutter contre les infections bactériennes pourra s’appliquer à d’autres types d’infections et ainsi participer à diminuer les résistances aux antibiotiques, une problématique de plus en plus préoccupante en termes de santé publique », précise le Dr Sylvain Meylan.





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