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Garantir la deuxième vie d'une batterie de voiture électrique


Avec six autres institutions, l’EPFL fait partie du premier Flagship Innosuisse, CircuBAT. Il a pour but de créer un modèle d’affaires circulaire pour les batteries lithium-ion.




Inscrite dans les politiques climatiques, la mobilité électrique connaît un printemps florissant. En Suisse, 5,5% des voitures de tourisme circulant possèdent une batterie et, au quatrième trimestre 2021, plus de la moitié des nouvelles immatriculations concernait des voitures électriques ou hybrides, selon l’Office fédéral de l’énergie. Mais que deviendront les batteries lithium-ion de ces véhicules à l’automne de leur vie ? « Car lorsqu’elles ne sont plus aptes à servir un véhicule électrique, ces batteries possèdent encore 70 à 80% de leur capacité », rappelle Mario Paolone, professeur au Laboratoire des systèmes électriques distribués (DESL) de l’EPFL.


Lancé officiellement aujourd’hui, le projet CircuBAT a pour ambition de refermer la boucle entre la production, l’utilisation et le recyclage des batteries lithium-ion employées pour la mobilité électrique. Il réunit sept institutions de recherche suisses et 24 entreprises pour optimiser toutes les étapes de la vie d’une batterie afin d’accroitre sa durabilité. Durant les quatre ans impartis, trois axes seront étudiés : la prolongation de la durée de vie, l’affectation pour une deuxième vie et la récupération et le recyclage des matériaux.


La contribution du DESL concerne l’exploitation de la seconde vie. Une des utilisations potentielles envisagées est le stockage d’électricité pour les services de réglage des réseaux, notamment en matière de fréquence. « Nous allons développer des méthodes pour utiliser de façon optimale des batteries de seconde vie dans les réseaux électriques, confirme le professeur. Nous tiendrons compte de l'état de la batterie au début de l'utilisation de seconde vie, mais aussi de la façon dont elle vieillira au cours de son utilisation. » Le microréseau grandeur nature en fonction au DESL lui permettra de tester en situation réelle, mais contrôlée, les batteries de seconde vie fournies par les partenaires du projet...



Le laboratoire de Mario Paolone va développer une méthode de certification des batteries pour des applications de deuxième vie. © Alain Herzog/EPFL

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